Orthèses et solutions magnétiques pour poignet et canal carpien - Auris

Magnétothérapie pour le coude / la main / le poignet

Les puissants aimants thérapeutiques AURIS apportent un soulagement à de nombreuses pathologies telles l’arthrose, les tendinopathies, les troubles musculosquelettiques (TMS). Conçus et développés dans notre service R&D, ils combinent légèreté, efficacité et confort. Ils conviennent aussi bien aux hommes qu’aux femmes, droitiers ou gauchers.

Une solution magnétique existe pour chaque zones du corps

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Le syndrome du canal carpien

Dans le poignet, le nerf médian et les tendons fléchisseurs des doigts traversent un « tunnel » nommé canal carpien relativement restreint. Toute condition qui réduit cet espace, par exemple l’inflammation qui épaissit les gaines tendineuses, entraîne une compression du nerf médian. Le syndrome du canal carpien touche environ 11 % des femmes et 3,5 % des hommes. Il tend à apparaître soit au début de la cinquantaine, soit passé l’âge de 75 ans. Les symptômes sont d’abord légers et passagers, puis s’intensifient avec le temps.

Dans ce cas privilégiez le doigtier carpien magnétique

Arthrose de la base du pouce ou rhizarthrose

Si l’arthrose en général est la plus fréquente des maladies articulaires, elle ne bénéfice toujours pas de progrès thérapeutiques significatifs. En pratique, nous disposons des antiinflammatoires et de la cortisone intraarticulaire pour soulager les symptômes mais rien ou presque pour prévenir la maladie c’est-à-dire retarder la destruction du cartilage.

Les traitements structuromodulateurs n’ont pas fait à ce jour la preuve formelle d’une action efficace.

En fait, les recommandations internationales pour la prise en charge de l’arthrose insistent sur les moyens non pharmacologiques notamment les orthèses.

 L’arthrose trapézométacarpienne est avec l’arthrose des articulations interphalangiennes distales, une des plus fréquentes de la main. Elle fut dénommée rhizarthrose par Forestier en 1937. Il s’agit d’une arthrose essentielle correspondant classiquement à « l’usure chronique du cartilage » qui recouvre le trapèze et le premier métacarpien à la base du pouce. C’est précisément le cas pour la rhizarthrose… Si la pathogénie de cette affection demeure encore obscure, des variations morphologiques articulaires, une hyperlaxité ligamentaire, une cause hormonale en raison de sa prédominance chez la femme après la ménopause, des gestes professionnels répétitifs survenant sur un terrain prédisposé avec un travail utilisant la pince pouce index, sont autant de facteurs évoqués dans la survenue de cette affection. Plus récemment, une métaanalyse a montré une association entre obésité et arthrose digitale : le tissu adipeux libérant des médiateurs, les adipokines, qui pourraient agir sur les articulations portantes et non portantes.

Une maladie invalidante pour les mouvements de pince

La rhizarthrose est particulièrement gênante car l’articulation concernée est celle qui permet les mouvements de pince. La douleur est le plus souvent le premier symptôme, soit spontanée, soit dans certains gestes de la vie quotidienne comme tourner une clef, peler des fruits ou ouvrir un bocal. Il s’agit d’une douleur mécanique mais en cas de poussée congestive avec inflammation de la synoviale, gonflement, chaleur et rougeur, la douleur devient permanente. Il s’agit d’une articulation fondamentale de la colonne du pouce, qui permet d’orienter la pulpe du pouce en opposition aux autres doigts (pince pollicidigitale) pour les mouvements fins de préhension. Cette articulation est fermée par une capsule articulaire dont les renforts constituent les ligaments qui assurent sa stabilité avec les muscles de voisinage. 

Quel traitement pour l'arthrose de la main ?

Initialement, le traitement est toujours médical avec pour objectifs :
  • de diminuer la douleur
  • et de préserver l’amplitude articulaire
 

Il associe le repos, les antalgiques à base de paracétamol jusqu’à 4 grammes maximum par jour, les antiinflammatoires en cas de poussée congestive mais le moins longtemps possible pour limiter les effets secondaires. Une infiltration de corticoïdes peut aider à passer la période inflammatoire hyperalgique mais sa répétition risque d’altérer l’appareil capsuloligamentaire, ce qui compliquera un éventuel geste chirurgical. On recommande de façon empirique dans le monde des rhumatologues de ne pas dépasser 3 infiltrations de corticoïdes par an dans une même articulation.

De nombreuses études ont montré une efficacité de l’injection d’acide hyaluronique dans cette pathologie. Cependant, le nombre et le rythme des injections ne sont pas définis clairement et ces études ne permettent pas de préciser s’il est préférable ou non de proposer ce traitement à un stade précoce de la rhizarthrose comme on le propose pour l'artghrose du genou avant les dégradations articulaires majeures. Enfin, ce traitement par acide hyaluronique n’est pas pris en charge par la Sécurité Sociale. Les antiarthrosiques d’action lente (par ex. glucosamine, chondroïtine, diacerhéine, insaponifiables d’avocats) sont volontiers prescrits mais leur efficacité n’a pas été démontrée à ce jour. Néanmoins, ils sont d’une aide utile pour proposer un traitement à des patients en souffrance et en demande de soulagement…On propose habituellement un traitement pour une durée d’au moins 4 à 6 mois mais ces traitements ne sont pas non plus pris en charge par l’Assurance-Maladie…

D’après les recommandations de l’EULAR (European Ligue Against Rheumatism) depuis 2006 [11], les topiques (pommades AINS et pommades à base de capsaïcine) sont une aide utile en application matin et soir.

Le port des orthèses en première intention

Lors du congrès de la Société Française de Rhumatologie en décembre 2013, un travail original a été présenté. Il s’agissait d’une étude sur la satisfaction des patients et sur l’efficacité ainsi que sur l’observance du port des orthèses de main et de poignet à visée rhumatologique à propos de 957 délivrances en pharmacies d’officine. La conclusion est double : « D’une part, les orthèses de main et de poignet donnent satisfaction aux patients en leur apportant un soulagement rapide et important. Cette satisfaction est d’autant plus importante que la prescription est précoce et que l’orthèse est adaptée et spécifique ce qui favorise son observance. D’autre part, les orthèses doivent être considérées plus comme des traitements physiques de première intention que comme des traitements de seconde intention après échec des moyens médicamenteux ». Finalement, une des meilleures approches du traitement de la rhizarthrose reste non pharmacologique avec la réalisation d’une orthèse maintenant le pouce dans une position de repos. On rappelle que l’articulation trapézométacarpienne travaille en permanence en compression grâce à un système ligamentaire spécifique, le trapèze apparaissant comme une véritable clé de voûte dans la répartition des forces de pression de l’extrémité de la pince au poignet : pour une force de 1 kg qui s’exerce sur une pression pollicidigitale, la force en compression entraînée sur la trapézométacarpienne est de 12 kg. Un maintien ferme de cette articulation sera donc préféré à un maintien élastique, inefficace au regard des forces en présence.

Il apparait donc très intéressant de pouvoir adapter une orthèse spécifique confortable qui respecte le mouvement et à effet antalgique original novateur spécifique à porter jour et nuit si besoin, d’où l’idée de ce travail sur l’orthèse magnétique de Auris.

Mode d’action des champs magnétiques

Les aimants médicaux stimulent la sécrétion de nos puissants opioïdes endogènes pour nous soulager.

Les aimants permanents permettent de rétablir le champ magnétique d'origine de la zone lésée ce qui ne peut que contribuer à un retour à la normale de la zone malade et donc aider à stabiliser une lésion voire peut être à guérir. C'est ce que l'on nomme le retour à l'état d'homéostasie magnétique.

En termes de tolérance, la magnétothérapie est exceptionnelle

Que conclure ?

La rhizarthrose est une maladie fréquente, habituellement bien tolérée avec 80 % de bons répondeurs au traitement médical antidouleur. L’intérêt du port d’orthèse est démontré pour son efficacité sur la douleur et l’amélioration de la fonction d’après le rapport de la HAS de janvier 2010. Il existe néanmoins une place pour le traitement chirurgical en cas d’échec du traitement sur la douleur.

La société Auris, fort de son expérience dans le domaine des thérapeutiques magnétiques a mis au point une orthèse adaptée, le doigtier magnétique. Grâce à sa conception 3D, l’orthèse moule parfaitement le pouce mais aussi enveloppe le poignet tout en préservant les mouvements d’opposition pouce doigts, les pinces pollicidigitales rondes et la pince plate pouce index.