Tout le monde connaît ce terme, mais que signifie-t-il vraiment ? Est-il toujours employé à bon escient ?
Un peu d'étymologie pour commencer...
Le terme de sciatique est familièrement employé dans le langage courant pour désigner une sciatalgie, c'est-à-dire une souffrance du nerf sciatique.
Le nerf sciatique est l'un des nerfs les plus volumineux du corps humain. Il est formé par la réunion des racines nerveuses émergeant des étages vertébraux de L4, L5 et S1. Ce nerf est à la fois sensitif et moteur et permet notamment la mise en mouvement des membres inférieurs.
La souffrance du nerf sciatique va donc pouvoir donner des douleurs le long du trajet de ce nerf, c'est-à-dire de la fesse en passant derrière la cuisse jusqu'au niveau de l'arrière du genou, puis continuant son trajet sur la partie postérieure et latérale du mollet et jusqu'au petit orteil et sous la plante du pied. La douleur peut parfois être électrique ou à type de brûlure sur ce trajet et être plus ou moins accompagnée de fourmillements. Lors de compression, il est possible de souffrir de paralysie de la jambe avec difficulté à se mettre sur la pointe du pied du côté concerné. Généralement, la flexion axiale (de la colonne vertébrale) relance les irradiations, de même que la flexion de la hanche ou la toux et les éternuements.
La sciatalgie, un symptôme avant tout
La souffrance du nerf sciatique est un symptôme au même titre qu'une toux qui peut être consécutive à une tuberculose ou à un simple rhume ! L'étude du symptôme oriente le diagnostic. En ce qui concerne la sciatalgie, il en va de même. L'irritation de ce nerf peut être consécutive à une compression musculaire sur son trajet (la plupart du temps au niveau du moyen fessier) ou encore à une compression articulaire (au niveau de l'arrière de la tête du péroné) ; l'une des racines peut être irritée par un débord discal ou complètement écrasée par une hernie discale.
Vous l'aurez donc compris, pour une prise en charge efficace, il est nécessaire de déterminer l'origine de la souffrance du nerf. Le thérapeute va chercher à déterminer d'où vient la souffrance.
N'oubliez pas qu'anatomiquement, les dernières vertèbres lombaires (dont les racines forment le nerf sciatique) sont en relation directe avec les organes pelviens, et par conséquent, des symptômes viscéraux peuvent s'associer à la douleur sciatique, comme par exemple des changements de transit ou de fréquence urinaire.
Soyez donc attentif à toutes les modifications dont votre organisme peut souffrir parallèlement à la sciatalgie pour éclairer votre thérapeute et lui permettre d'émettre le plus rapidement possible le meilleur diagnostic.
Comment soulager les symptômes ?
Après diagnostic, imagerie médicale à l'appui, plusieurs thérapeutiques peuvent apporter un soulagement, notamment l'ostéopathie, la chiropraxie, l'acupuncture. En cas de souffrance aiguë, il est conseillé d'associer une prise en charge anti-inflammatoire à la thérapie manuelle.
En cas de souffrance chronique, la kinésithérapie ainsi que la pratique régulière d'une activité sportive sont conseillées afin d'entretenir une bonne mobilité axiale ainsi qu'une tonicité permettant un meilleur soutien lombaire notamment.
Dans ce genre de cas, l'énergétique, la magnétothérapie peuvent également vous aider : Il existe des ceintures lombaires magnétiques permettant de créer localement un champ magnétique stable et continu qui aide à soulager les douleurs dorsales et abdominales.
La prise en charge avec un laser peut également avoir ce même bénéfice.
Mais quoi qu'il en soit, ne laissez pas traîner de douleurs, car elles traduisent toujours une souffrance qu'il est important de considérer.
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