Le terme générique le plus couramment employé lors d’une douleur de l’épaule non traumatique est celui de périarthrite scapulo-humérale. Les notions scientifiques ont évolué et ce terme ne reflète pas l’actualité des connaissances médicales. Néanmoins, il est encore utilisé de nos jours par les professionnels de santé. Ce terme de périarthrite scapulo-humérale est proposé la première fois suite à la description effectuée en 1872 par Simon DUPLAY (1836 – 1924) (1), à partir d’une seule observation réalisée lors d’une …autopsie ! C’est ensuite le professeur Stanislas DE SEZE (1903 – 2000) (2) qui a démembré ce concept de périarthrite scapulo-humérale en 4 entités :
- Epaule gelée (capsulite rétractile) ou algodystrophie
- Epaule aiguë hyperalgique (tendinopathie calcifiante) ;
- Epaule pseudo-paralytique (rupture massive de la coiffe) ;
- Epaule douloureuse simple (pouvant correspondre à une tendinopathie de la coiffe et à une omarthrose peu sévère).
Aujourd’hui, devant une épaule douloureuse non traumatique, l’examen clinique permet de poser un diagnostic précis et de proposer des examens complémentaires nécessaires à la validation de l’impression clinique puis d’orienter la prise en charge.
Résultats de l'Etude
Notre étude a permis de démontrer un effet antalgique réel et significatif, rapide en 1 mois ou lent à 2 mois, de cette orthèse magnéto-active chez des patients souffrant d’une douleur de l’épaule symptomatique sévère parfois polymédicamentés. L’effet antalgique est retenu quelque soit l’étiologie des douleurs chroniques de l’épaule ce qui fait de cette orthèse magnéto-active un outil thérapeutique à gros potentiel d’indications.
Cet effet a permis de réduire très significativement la consommation d’antalgiques confirmant l’atteinte de nos deux objectifs primaire et secondaire.
Le gain d’amplitudes articulaires pour tous les patients ayant initialement une limitation est indéniablement un effet positif complémentaire de l’effet antalgique aussi inattendu que fortement apprécié dans la vie quotidienne des patients concernés.
L’appropriation par les patients du temps de portage a été riche d’enseignements sur les effets de cette orthèse magnétoactive et son bon usage. A noter que ce temps de portage était en théorie imposé par le protocole lors du premier mois mais ensuite les patients ont proposé un portage à la demande avec l’accord des médecins, eu égard aux premiers résultats significatifs.
Une prochaine étude pourrait s’intéresser à l’observance à long terme de cette OMA (suivi post-hoc).