Médicaments : forte augmentation des hospitalisations pour des effets indésirables
En dix ans, le nombre d’hospitalisations liées aux effets secondaires des médicaments a augmenté de 47% en France.
Les médicaments soignent, mais ils sont parfois difficiles à tolérer pour l’organisme, ce sont les effets indésirables ou effets secondaires.
Selon un article du Figaro du lundi 30 mai, ces effets secondaires graves sont de plus en plus nombreux. En 2018, 212 500 personnes hospitalisées à cause d’effets indésirables, contre 144 000 en 2007. La comparaison entre les résultats à ces deux périodes a permis de constater la hausse importante des hospitalisations liées aux effets indésirables des médicaments.
Les scientifiques n’en connaissent pas les causes : "il s’agit d’une tendance observée aussi dans d’autres pays, mais nous n’avons pas d’explications claires", précise Pr Marie-Laure Laroche, pharmacologue au centre régional de pharmacovigilance (CRPV).
Une piste d’explication serait une utilisation parfois inadaptée des traitements. De fait, les données récoltées indiquent que 16% des effets indésirables auraient pu être évités grâce à un meilleur suivi des doses, durées et précautions d’emploi liées à ces médicaments. Le Pr Dominique Deplanque, président de la Société française de pharmacologie et thérapeutique insiste sur la nécessité de suivre ces recommandations pour les personnes âgées : "Chez elles, il faut être particulièrement attentifs à la pertinence traitement et aux risques à chaque fois qu’on ajoute un médicament une ordonnance", explique-t-il au Figaro. Pour certains médecins, il faudrait aller plus loin et mettre en place la sobriété médicamenteuse. Pour le Pr Rémy Boussageon, président du conseil scientifique du Collège national des généralistes enseignants (CNGE), les prescriptions pourraient être limitées à "cinq médicaments par ordonnance".
Une autre piste serait de fournir dans les boîtes de médicaments des notices beaucoup plus claires et lisibles, notamment sur les effets indésirables.
Quels aliments contre la constipation ?
Si comme une femme sur deux vous souffrez peut-être de constipation, vous voulez en finir avec ce trouble du transit qui vous gêne au quotidien.
Changer d’habitudes alimentaires peut être une solution.
Voici les aliments à privilégier :
- Les fruits : kiwis, pruneaux, pommes, prunes, fruits de la passion, framboises, mûres, groseilles, goyaves, raisin et oranges...
- Les légumes : poireaux, céleri, fenouil, haricots verts, laitue, petits pois, choux, navets, artichauts, salsifis, konjac...
- Légumes secs : lentilles, haricots blancs ou rouges, pois chiches...
Mais le plus important est de boire 1 litre à 1,5 litre par jour. Si le café, le thé et les boissons gazeuses sont à éviter, les eaux minérales, comme Hépar, Courmayeur ou Contrex accélèrent le transit intestinal par l’effet laxatif du magnésium. Boire de petites quantités, réparties tout au long de la journée assureront une hydratation optimale.
Et bien sûr si vous magnétisez votre boisson, vous modifierez sa structure pour la rendre encore plus hydratante avec des effets visibles sur la peau. L'activité physique stimule aussi le transit intestinal, en particulier lorsque les muscles abdominaux sont sollicités. Dans la mesure du possible, faites une petite marche digestive après les repas.
Un œuf par jour pour éviter les problèmes cardiaques ?
Les œufs sont souvent incriminés pour leur teneur en cholestérol. Mais d’après une étude récente, ces sources de protéine seraient bonnes pour la santé cardiaque. Dans eLife, les auteurs expliquent qu’une consommation modérée permet d’augmenter la quantité de métabolites sains pour le cœur : ce sont les produits de la digestion de cet aliment.
En 2018, une étude parue dans la revue Heart, réalisée à partir des données d’environ un demi-million d'adultes en Chine, s'est déjà intéressée à cette thématique. Elle a démontré que ceux qui mangeaient des œufs quotidiennement (environ un œuf par jour) avaient un risque nettement plus faible de maladie cardiaque et d'accident vasculaire cérébral, en comparaison à ceux qui en mangeaient moins fréquemment.
Pour mieux comprendre les liens entre consommation d’œuf et santé cardiaque, des scientifiques de l’université Peking de Beijing, ont réalisé cette nouvelle recherche.
Leurs analyses révèlent que les personnes qui mangent une quantité modérée d'œufs ont des niveaux plus élevés d'une protéine dans le sang, l’apolipoprotéine A1, un élément constitutif de la lipoprotéine de haute densité (HDL), également appelée "bonne lipoprotéine" et avaient plus de molécules HDL dans leur sang, qui aident à éliminer le cholestérol des vaisseaux sanguins. Par ailleurs, ils ont constaté que les participants qui mangeaient moins d'œufs avaient des niveaux inférieurs de métabolites bénéfiques et des niveaux plus élevés de métabolites nocifs dans leur sang. "Nos résultats fournissent une explication potentielle sur la manière dont la consommation d'une quantité modérée d'œufs peut aider à protéger contre les maladies cardiaques", conclut Canqing Yu, co-auteur de l’étude.
N'oubliez pas que manger au moins un œuf par jour est le secret des centenaires !
Pour un bon sommeil faut-il dormir à deux ?
Partager son lit, c’est prendre le risque d’être réveillé dans la nuit. Alors dormir à deux est-il vraiment nuisible à la qualité du sommeil ? Une étude s’est sérieusement penchée sur la question ! Certains couples font chambre à part parce que l’autre personne ronfle, n’a pas les mêmes horaires de lever, se relève dans la nuit…les raisons sont nombreuses. On pourrait penser que dormir seul permet de ne pas être dérangé pendant son sommeil. Mais qu’en est-il vraiment ?
Une équipe de chercheurs s’est appuyée sur 1 007 adultes volontaires, habitant en Pennsylvanie (États-Unis). Ces derniers se sont appuyés sur deux lots de données. Le premier concerne le partage du lit. Ils ont demandé aux adultes d’indiquer comment ils ont dormi durant le mois écoulé.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les adultes qui dorment la plupart du temps à deux ont déclaré avoir un sommeil plus long, ressentir moins de fatigue et faire moins d’insomnies. Le risque d’apnée du sommeil était aussi diminué chez cette population. Les adultes dormant seul, au contraire, ont tendance à faire plus d’insomnies.
Le fait de dormir avec un ou une partenaire est associé à des scores de dépression, d’anxiété et de stress plus faibles. Ainsi qu’à une satisfaction relationnelle plus élevée.
Les chercheurs concluent donc que dormir avec quelqu’un favoriserait une meilleure qualité de sommeil et une meilleure santé mentale.
Pour un bon sommeil pensez aussi à votre environnement. Le set du sommeil Actipol place votre lit dans un axe magnétique idéal, résultat confirmé par une étude clinique.
Un anticancéreux dans les coraux de mer...
25 ans de recherche, c’est le temps qu’il a fallu à des scientifiques pour trouver la source d'un produit chimique naturel qui s'était révélé prometteur dans de premières études sur le traitement du cancer.
Aujourd’hui, ils l’ont trouvé et pas n’importe où : dans les fonds marins, chez les coraux mous, qui ont révélé abriter des produits thérapeutiques exceptionnels.
D'après l'étude publiée dans Nature Chemical Biology, l'identification de la source a permis aux chercheurs d'aller plus loin et de trouver le code ADN de l'animal pour synthétiser le produit chimique et réaliser les premières étapes de reproduction de la substance chimique du corail mou en laboratoire.
En effet, les coraux mous possèdent des milliers de composés semblables à des médicaments qui pourraient servir d'agents anti-inflammatoires, d'antibiotiques et autres, mais ils renferment également une substance chimique : l'éleuthérobine, aux propriétés anticancéreuses. Un composé puissant inhibiteur de la croissance des cellules cancéreuses.
L'éleuthérobine représente donc un espoir pour les malades comme pour les chercheurs. Ces derniers vont désormais se pencher sur la possibilité de réaliser ce potentiel médicament et surtout, d'en produire des quantités suffisantes.