Crise de goutte : comment réduire le taux d'acide urique ?
Des douleurs intenses en pleine nuit au niveau d’une articulation, devenue rouge et gonflée, voire de la fièvre : la crise de goutte est souvent brutale et toujours douloureuse.
Cette maladie chronique est liée à des "dépôts de microcristaux d’acide urique dans les articulations et les tissus environnants". Ces dépôts de microcristaux sont la conséquence un apport alimentaire trop élevé en purines. Les purines, présentes dans différents aliments et boissons, sont dégradées puis éliminées, plus ou moins bien par les reins. Ces cristaux se déposent ensuite dans les articulations provoquant l’inflammation, responsable de la crise.
Si des médicaments permettent de calmer la douleur en quelques heures, une modification du régime alimentaire peut suffire à faire baisser la fréquence des crises.
Il faut donc réduire la consommation de purines, présentes notamment dans l’alcool, la bière, les boissons sucrées riches en fructose, dans les aliments riches en protides comme la viande (viande rouge, abats comme les ris de veau, la cervelle et le foie, la charcuterie) ou dans certains poissons (anchois, hareng). Les fruits de mer, qu’il s’agisse des crustacés ou des moules, sont aussi riches en purines.
À l’inverse, certains aliments participent à la réduction du taux d’acide urique. Les fruits, légumes et autres céréales complètes sont à privilégier. Des études ont montré que la consommation de cerises réduisait le risque de crise, comme le café, s’il est bu avec modération. La prise de compléments alimentaires à base de vitamine C participerait aussi à la réduction du taux d’acide urique dans le sang. Enfin, il est recommandé de perdre du poids, le surpoids augmente le risque de crise. La perte de quelques kilos peut également soulager les articulations, malmenées par la maladie.
La thérapie magnétique peut-être une aide précieuse. En effet, l’eau, surtout si elle est magnétisée, aide l’organisme grâce à son effet diurétique à éliminer l’excès d’acide urique et d’autres toxines. Appliquer aussi des Medimag 11 ou 15 mm, toujours par paire(s) autour de la zone douloureuse, ils feront merveille pour soulager l’inflammation.
Migraines : les solutions qui marchent vraiment
Les solutions bien connues :
- Boire de l'eau,
- Appliquer un gant froid sur le front,
- Appliquer des glaçons dans un linge,
- Réchauffer la nuque pour soulager les muscles à la base de la tête,
- Utiliser des huiles essentielles
- Masser vos tempes
- Avaler le paracétamol avec une tasse de café sucré
- Laisser tomber les écrans
La solution magnétique qui marche :
- Le bandeau tête magnétique Auris, très efficace à condition de le porter dès les prémices de la migraine.
Un aimant pour soigner le cerveau
Soigner des maladies neurologiques ou psychiatriques invalidantes et rétives aux traitements, en appliquant une bobine contre la tête du patient : le principe de la stimulation magnétique transcrânienne répétée (RTMS) paraît presque trop simple pour y croire. Et pourtant, les promesses de cette nouvelle option de soin n'ont cessé de se multiplier ces dernières années.
La RTMS a été développée au début des années 1990. Son mécanisme d'action découle de la loi physique décrite par Faraday en 1831 : un champ magnétique (en l'occurrence celui créé par une bobine placée contre la tête), variant très rapidement, induit un champ électrique dans un élément conducteur (ici, le cerveau). Il en résulte une modulation de l'activité des neurones, sans ouvrir le crâne du patient.
Développée au départ à des fins de recherche et de diagnostic, la RTMS fait ses preuves depuis une quinzaine d'années comme thérapie, notamment contre la dépression et les douleurs chroniques. «Ce sont deux voies complètement différentes qui se sont développées en parallèle, explique Jean-Pascal Lefaucheur, l'un des experts de cette thérapie en France (hôpital Henri-Mondor, Créteil). Les pionniers de la RTMS, Mark George et Alvaro Pascual Leone, se sont rendus compte au cours de leurs recherches qu'avec une stimulation à plus haute fréquence, on pouvait perturber l'humeur de sujets sains. C'est comme ça que l'idée de l'utiliser pour traiter la dépression est apparue. Dans le cas de la douleur, c'est le développement de stimulateurs corticaux implantables, une technique efficace mais invasive, qui a amené à s'interroger sur la possibilité d'utiliser la RTMS pour obtenir des effets similaires, c'est-à-dire générer des courants électriques dans le cerveau, mais sans chirurgie.»
Le nombre de projets de recherche sur de nouvelles applications possibles ne cesse de croître. Hallucinations auditives, sevrage tabagique, boulimie, épilepsie, acouphènes, stress post-traumatique comptent au rang des voies explorées par les scientifiques. En attendant de confirmer ces nouvelles indications, les experts s'interrogent sur le statut de cette thérapie, utilisée couramment dans de nombreux hôpitaux français mais toujours pas reconnue par les autorités de santé.
Cette action de la RTMS sur le cerveau avec des impulsions magnétiques est à mettre en parallèle avec celle des aimants néodyme très puissants à placer directement sur la zone douloureuse. Le cerveau est ainsi indirectement sollicité en envoyant des endorphines vers la zone électriquement perturbée. La thérapie magnétique avance pas à pas vers de nouvelles applications et nous nous en réjouissons.
Faut-il uriner sur une piqûre de méduse ?
Avec la vague de chaleur, les méduses déferlent déjà sur les plages de la Côte d'Azur, elles n'ont même jamais été aussi nombreuses sur le littoral varois. Même si le terme de piqûre est largement utilisé, la notion de brûlure est plus appropriée. En effet, les méduses ne piquent pas, elles n'attaquent pas. C'est le contact avec leurs filaments qui peut se montrer préjudiciable. Ce sont eux qui possèdent un fort potentiel urticant. Un pouvoir que conserve l'animal, qu'il soit en train de nager ou bien échoué sur une plage.
Parmi les conseils que l'on entend parfois, il en est un, peu ragoûtant, qui est d'uriner sur la brûlure pour calmer la douleur et désinfecter la plaie.
Il semble bien que cette pratique agisse pour soulager le mal. Mais en fait, cela n'est pas propre à l'urine.
C'est la chaleur qui neutralise le venin. Vous obtiendrez donc le même résultat avec de l'eau de mer, à condition que celle-ci soit suffisamment chaude. Une solution somme toute moins "contraignante".
En cas de piqûre de méduse, rincez donc la plaie à l'eau de mer, puis frottez-la avec du sable pour ôter les éventuelles cellules urticantes. Rincez à nouveau puis prenez un avis auprès d'un médecin ou d'un pharmacien.